Actualité

Un peu d’histoire

Histoire du pèlerinage

De l’origine au mouvement Jacquaires

Qui est Saint Jacques ?

Jacques est l’un des premiers apôtres du Christ, il est le frère de Saint Jean l’évangéliste et comme lui, il est pêcheur sur le lac de Tibériade. Il meurt martyr, décapité à Jérusalem, en 44, par ordre du roi Hérode Agrippa. C’est au Vème siècle que Saint Jérôme dans ses Commentaires sur Isaïe lui attribue l’évangélisation de l’Illyrie et des Espagnes.

Aux origines, une découverte.

A Compostelle, l’histoire et la renommée est née d’une découverte : celle du tombeau de l’Apôtre Saint Jacques le Majeur qui se produit entre 813 et 833. Selon la tradition St Jacques est considéré comme l’évangélisateur de toute l’Espagne. Dès lors, une petite église est construite au-dessus de la tombe et un culte local se développe et franchit peu à peu les frontières. Face à une fréquentation croissante et  grâce aux interventions du roi des Asturies Alphonse II, une cathédrale primitive est construite en 899. Renforcée par la multiplication des mythes et légendes sur l’arrivée de la dépouille de l’apôtre martyr, la renommée du sanctuaire dépasse rapidement les frontières de la péninsule ibérique pour irriguer l’ensemble du continent européen. Dès le IXe siècle, Compostelle se développe pour former une petite agglomération qui devint aux siècles suivants, un centre épiscopal et commercial très actif.

Une galaxie européenne.

Face à la renommée grandissante, le sanctuaire  de Compostelle attire de nombreux pèlerins non espagnols. En 950, l’évêque du Puy Godescalc est le premier d’entre eux. C’est le début d’un grand rayonnement qui sera à peine limité par l’expédition musulmane conduite par le célèbre Al-Mansur en 997 qui dévaste la ville.

Ce sera même un facteur de son essor avec la mise en avant de la figure de Saint Jacques le Matamore « exterminateur de Maures » emblème de la Reconquista (reconquête chrétienne de l’Espagne musulmane). Se développe alors un pèlerinage aristocratique qui attire princes, prélats et chevaliers. Peu à peu, c’est toute l’Europe médiévale qui est touchée par le phénomène compostellan, le tout renforcé par le soutien et l’encouragement des grands ordres religieux et particulièrement l’ordre de Cluny.

L’apogée.

Les XIe et XIIe siècle constituent l’apogée de l’attraction de Compostelle qui se dote d’une nouvelle cathédrale romane en 1075 et est élevée au rang d’archevêché en 1121 sous l’influence de l’évêque d’alors : Diego Pelaez. Ce dernier commande la rédaction d’un livre à la gloire de l’apôtre, le Liber Sancti Jacobi (ou livre des saints) contenant le premier guide du pèlerin qui décrit les 4 routes de pèlerinages qui traversent l’hexagone français et se rejoignent au-delà des Pyrénées.

Dès lors, les chemins de St Jacques se multiplient pour couvrir toute l’Europe, les lieux de dévotion consacrés à l’apôtre aussi, les pèlerins affluent issus d’origines géographiques et sociales de plus en plus diversifiées.

Réforme et Révolution : facteurs du déclin.

La Réforme protestante, qui dénonce le culte des reliques comme une fausse piété, la perte de crédibilité du fait d’un afflux massif des Coquillards (faux pèlerins) et plus tard au XVIIe les troupes révolutionnaires sont à l’origine d’un déclin continu de la fréquentation des Chemins de St Jacques qui vont sommeiller jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle.

Un renouveau inattendu.

Aux lendemains de la seconde guerre mondiale, les Chemins de St Jacques sortent de l’oubli et retrouvent un regain d’intérêt encouragé par la résurgence des années jacquaires (fêtées lorsque la fête de St Jacques le 25 juillet tombe un dimanche).

La visite pastorale du pape Jean Paul II en 1982 en Espagne lors de laquelle il se rend à Compostelle en pèlerin est le symbole et un facteur du renouveau de l’attraction compostellanne. Ceci se manifeste par un attrait grandissant de foules toujours plus nombreuses aux motivations et origines toujours plus variées.

Les chemins de St Jacques : 1er itinéraire culturel européen et patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce renouveau se manifeste aussi par l’attribution de distinctions permettant de souligner l’importance et la valeur que représentent les Chemins de St Jacques,  patrimoine riche et varié qu’il soit bâti, naturel ou immatériel.

La dimension européenne des Chemins a été confirmée, en 1987, par le Conseil de l’Europe, en qualité de premier itinéraire culturel européen La vocation universelle a été reconnue par l’UNESCO, en 1998 à Kyoto au Japon, avec l’inscription sur la liste du patrimoine mondial.

Le mouvement jacquaire.

Les pouvoirs publics soutiennent la renaissance des itinéraires et des patrimoines dans un souci de développement local par la culture et le tourisme. Ils accompagnent ainsi l’élan des marcheurs de plus en plus nombreux et relayent les initiatives d’associations pionnières. 

1947 – Fondation du Comité National des sentiers de randonnée et de la Société des Amis de Saint Jacques par René Lacoste Messelière.

1950 –  Fondation de la Société française des Amis de St Jacques de Compostelle par des historiens.

1971 – 1972  – « Le Sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle» est crée au Puy-en-Velay, à l’initiative de Mme Rodde et de M. Chaize aidés d’un groupe de bénévoles. Il est agrée par le Comité National des sentiers de grande randonnée. Ce travail se concrétise par une recherche historique, un balisage sur le terrain et l’édition d’un topo-guide.

1987 – Le Chemin de St Jacques toujours resté dans la mémoire collective, fort du brassage des langues, cultures et civilisations, est déclaré Premier Itinéraire Culturel Européen par le Conseil d’Europe.

1990  – L’association Sur les Pas de Saint Jacques co-organise à la Croix des Trois Évêques un rassemblement des Régions de la France du Sud et de l’Espagne du Nord qui scelle le point de départ d’une politique publique de valorisation culturelle et touristique de ces itinéraires et l’implication des Communes, des Départements et des Régions. Dans ce but, création de l’Association de Coopération Interrégionale « Les chemins de St Jacques de Compostelle ».

1993  – « Le Camino Frances » (Espagne) est inscrit sur la Liste du Patrimoine Mondial.

1998  – « Les Chemins de St Jacques de Compostelle en France » sont inscrits par l’UNESCO.

1999  – L’association Sur les Pas de Saint Jacques est nominée aux Trophées du Tourisme de Midi-Pyrénées.

2010 : on compte plus de 80 associations jacquaires en France et une grande implication des Communes, des Départements et des Régions pour préserver, connaître, aménager, animer et accueillir.

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La punaise de lit sur le chemin de Compostelle.

On ne panique pas, on respire, on reste calme. Un peu d’histoire. La punaise de lit, Cimex de son petit nom latin, vivait tranquillement agrippée aux chauves-souris. Elles même agrippées aux plafonds des cavernes, en des temps immémoriaux. Lorsque, à la recherche d’un abri tout fait, l’homme colonisa lesdites cavernes. La chtiotte cimex comprit rapidement que ce nouveau venu présentait bien des avantages, lieu de vie confortable, doté d’un garde-manger quasi inépuisable et avec lequel elle pouvait voyager de par le monde. Comme la punaise n’est vectrice d’aucune maladie, l’homme s’en accommoda. Voilà pour l’origine de la bestiole, aussi loin que je m’en souvienne.

AUJOURD’HUI

Il faut savoir que de nos jours, un grand nombre d’hôtels, d’aéroports de part le monde sont infestés par la punaise de lit cimex. Cela est dû à l’interdiction d’utiliser des produits du type DDT issus de l’industrie chimique. Ces derniers se sont avérés être aussi nocifs pour nous que pour cimex. Demandez à vos grands-pères. A l’armée, on en mettait dans les placards, les literies, entre les jambes et sous les bras. Donc pour éviter toute démangeaison désagréable et d’une invasion de votre domicile au retour de votre escapade, une seule et unique solution, la prévention.

COMMENT SE PRÉMUNIR

Il vous suffira de traiter, chez vous avant votre départ, votre sac à dos, votre valise. Utilisez un répulsif du type clako-punaises (en pharmacie 15€ environ) intérieur extérieur. Traiter votre sac à viande, à rêves ou votre duvet ainsi que vos vêtement en pulvérisant de l’huile essentiel de lavande. Éventuellement, déposer au fond de votre bagage un sachet de lavande.

LES AVANTAGES

En faisant ceci, si vous veniez a passer par un lieu habité par la punaise de lit cimex, cette dernière se gardera bien de venir investir vos affaire et votre territoire durant la nuit. De plus vous ne transporterez pas, à l’insu de votre plein gré, de passager clandestin d’un établissement à l’autre, d’un gîte à l’autre. C’est sereinement que vous pourrez regagner votre foyer. Vous pouvez répéter le traitement tout les dix jours. Mais attention jamais dans la chambre ou les locaux qui vous accueillent. Toujours à l’extérieur, durant la pose de midi par exemple. Car si vous traitez vos affaires dans votre chambre et que malgré vos précautions, une punaise c’est glissé dans votre sac, sous l’effet du répulsif, elle va immédiatement quitter votre sac et s’installer chez votre hôte qui vous a si gentiment reçu. Alors que à l’extérieur, elle va se faire dévorer rapido par un tas de prédateurs.

LES HÉBERGEMENTS

La très grande majorité des hébergeurs que vous allez côtoyer sur le chemin, dépensent beaucoup de temps, d’énergie et d’argent afin que vous ne soyez pas importuné par la punaise de lit cimex.

La punaise la plus difficile à éradiquer est celle qui voyage. Aussi comme le colibri dans le conte amérindien, faisons tous notre part.

Avant de partir sur les chemins de Compostelle.

Partir pour plusieurs jours, voir plusieurs semaines à pieds n’est pas quelque chose a prendre à la légère. Aussi je me permet de vous donner quelques recommandations avant de partir sur les chemins de Compostelle. Prévoir une bonne paire de chaussures. Toujours une taille de plus que vos chaussures de ville. Des chaussettes double peau. Pour ceux qui ont de la corne sous les pieds, se badigeonner les dessous des pieds avec une pommade de type NOKE tous les matins durant deux semaines avant de partir. Cela vous attendrira la corne et vous évitera des ampoules douloureuses et difficiles à soigner.

Un bon sac à dos. Il va devenir une part de vous même, il va être vous, vous allez être lui. A vous de le remplir en fonction de qui vous êtes…..

Une paire de bâtons. Avec quatre pattes on marche mieux qu’avec deux et dans les passages délicats l’assistance des bâtons se révèle précieuse. De plus c’est 25 à 30% d’aide pour les genoux. Comme dans la marche nordique, ils participent à une meilleure circulation du sang dans la partie haute du corps.

Très important, le récipient pour s’abreuver. Car si vous ne buvez pas assez, lors des premières étapes, votre organisme va puiser dans ses réserves. Une fois celle-ci épuisées vous allez être sujet d’abord à des crampes, ensuite à une ou des tendinites. Cela peux vous renvoyer à la case départ et mettre des mois a se résorber. Surtout si vous ne buvez déjà pas beaucoup en temps normal. On peut aussi agrémenter son eau avec une pincée de sel, un peu de sucre et le jus d’un citron ou encore des petits bouts de racine de gingembre. Perso, je recommande la poche à eau avec son petit tuyau qui permet de boire des petites gorgées régulièrement, tout en marchant. Cette recommandation avant de partir sur les chemins de Compostelle est peut être la plus importante.

Bien sur un couvre-chef. Casquette, bob et pour ceux qui marchent durant les fortes chaleurs, il existe des parapluies/parasol qui se fixent sur le sac. Si bien que vous avez les mains libres. Perso, en Espagne, par 45°j’ai adoré et j’ai pu atteindre mon but.

Un répulsif (clakopunaise) pour les punaises de lit, traiter votre bagage intérieur extérieur et de l’huile essentielle de lavande pour traiter votre duvet, sac à rêves et vos vêtements.

Une recommandation avant de partir sur les chemin de Compostelle, qui à son importance, un bon guide. Pour moi le Miam-miam dodo est la référence. Toutefois d’autres ont le mérite d’exister tel que le guide Lepère, le Gérard du Camino. Avec le Miam-miam dodo, ces trois bons guides sont édités par d’anciens pèlerins qui ont beaucoup, beaucoup oeuvrés pour que le chemin et tout ce qu’il nous apporte, soit à la portée de tous. Merci à eux. Vous avez aussi le guide du GR65 de la Fédération Française de Randonnée. Et puis il y a aussi des ouvrages gratuits bien renseignés édités par des associations jacquaires tel que « Sur les pas de St Jacques » que vous trouverez à l’office du tourisme du Puy en Velay ou à celui de Saugues.

Dans tous les cas, au Puy en Velay, passage obligé à l’accueil pèlerin « Camino » à côté de la cathédrale. Accueil de 17h30 à 19h30, un verre de l’amitié vous sera offert et vous pourrez échanger avec d’anciens pèlerins. Ils pourront également vous donner des conseils avant de partir sur les chemins de Compostelle.